Set Box est une expérimentation architecturale, sous forme de maquette, sur la place de l'imaginaire, du hors champ et de la réalité dans les films, ainsi que sur la manière dont les films influent sur notre manière de percevoir notre réalité. Quatre architectures se développent sous la forme d'un triptyque, de gauche à droite. L’immeuble que se plaît à contempler Jeff dans Rear Window (Hitchcok, 1954), la maison de Bates dans Psycho (Hitchcock, 1960), les couloirs hantés de Shining (Kubrick, 1980) et la maison de la cantatrice Claire Lescot dans L’inhumaine (Marcel l’Herbier, 1924).L'extérieur, du moins, y ressemble, mais l'intérieur est emplis de récits, de narrations, d'imaginaires différents de ceux portés par les films eux-même : les miens, qui émergent lorsque je regarde ces films. Le spectateur est alors confronté à deux couches d'interprétation, de compréhension et d'analyse, auxquelles il vient encore ajouter la sienne.